Jeune joueur du centre de formation de l'Arago de Sète, Killian Weidner nous parle de son sport, de son club et de sa première saison en pro.
Le volley m’a permis de faire beaucoup de rencontres et de tisser des liens
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Killian Weidner, je suis volleyeur au centre de formation du club professionnel de l’Arago de Sète et étudiant en D.U.T. Informatique.
2. Comment avez-vous découvert le volley ?
J’ai découvert le volley grâce à un ami qui y jouait. On était encore petit ! J’avais 9 ans il me semble. Et j’ai donc commencé dans le club de ma ville, Sète. Je faisais partie de l’une des premières générations de « l’aragoland », l’école de volley des petits.
3. Qu’aimez-vous dans le volley ?
C’est un tout. Le volley m’a permis de faire beaucoup de rencontres et de tisser des liens avec des personnes qui me sont chères aujourd’hui. Il m’a fait évoluer tant sur le plan physique que psychologique. Et, bien entendu, la chose que je préfère le plus dans le volley, c’est de remporter des compétitions, la sensation ressentie à la fin du dernier point d’une finale est indéfinissable.
4. Vous jouez à Sète, que vous plaît-il dans le club ?
Le centre de formation ! Au centre de formation, on est comme une grosse bande de potes. En dehors des entrainements et des matchs, on se voit beaucoup, ce qui fait notre force, car on se connaît tous assez bien. Mais ce n’est pas pour autant qu’on travaille moins, bien au contraire à l’entraînement on se pousse tous pour performer. L’équipe professionnelle suscite également un véritable engouement dans la ville car la salle est quasiment remplie chaque week-end et les supporters du 7ème homme (supporters de l’équipe) mettent l’ambiance comme il faut. 5. Vous avez joué 9 matchs lors de la saison régulière au sein du groupe pro, qu’en retenez-vous ? C’est ma première année avec l’équipe pro et c’est que du bonus ! Même si je n’ai pas beaucoup joué, j’apprends beaucoup du monde professionnel, surtout à l’entrainement. |
Ma carrière ne fait que commencer, ou même, elle n’a pas encore commencé !
6. Vous avez la chance de porter le maillot bleu aussi, qu’est-ce que cela vous apporte ?
Je pense que c’est le rêve de tout jeune volleyeur ! J’y ai pris que du plaisir même si on n’a pas fait énormément de résultats. On a joué dans beaucoup de pays tels que l’Argentine, la Bulgarie, la Serbie et même l’Italie. Ca demande également beaucoup de sacrifices, on n’a pas les mêmes vacances que les autres, on passe nos étés à faire du volley. Mais, voyager à travers l’Europe et le monde pour pratiquer sa passion, ça n’a pas de prix. Puis tu partages ça avec tes coéquipiers donc ça tisse des liens ! D’ailleurs, on est toujours tous en contact pour se raconter comment ça se passe chacun de notre côté.
7. Le Mondial U19 en 2015 ?
Une expérience de malade ! Que de beaux souvenirs. Déjà, c’était en Argentine donc on a fait un périple pour y aller, 36h de voyage et 4 avions au total ! Là-bas, on était escorté par des voitures de police pour aller au gymnase. Ça nous a fait bizarre d’avoir une telle importance je pense. Le premier match de la compétition était contre les Argentins. On le perd 3-2, mais c’était un très beau match, dans une salle remplie à bloc ! 3500 spectateurs... Il y avait tellement de bruit qu’on ne s’entendait même pas parler. On a raté notre qualification pour les quarts de finale en perdant encore 3-2 contre l’Italie, notre bête noire.
© C.E.V.
8. Comment envisagez-vous la suite de votre carrière ?
Ma carrière ne fait que commencer, ou même, elle n’a pas encore commencé ! J’ai encore du temps pour m’affirmer dans le monde professionnel. Donc si tout se passe bien, je pars aux USA l’année prochaine pour obtenir un diplôme en 2 ans et faire du volley à l’université. J’ai un ami qui joue dans une université là-bas et le niveau est pas mal ! Et avec des méthodes de travail différentes de la France, cela ne peut que me faire évoluer positivement dans tous les domaines.
Ma carrière ne fait que commencer, ou même, elle n’a pas encore commencé ! J’ai encore du temps pour m’affirmer dans le monde professionnel. Donc si tout se passe bien, je pars aux USA l’année prochaine pour obtenir un diplôme en 2 ans et faire du volley à l’université. J’ai un ami qui joue dans une université là-bas et le niveau est pas mal ! Et avec des méthodes de travail différentes de la France, cela ne peut que me faire évoluer positivement dans tous les domaines.
Par Hugo Bâcle