Rencontre avec Pierre Brun, basketteur de Roanne. Il nous parle de son club, de sa saison et de la relation avec son frère, basketteur comme lui.
Je ne peux plus me passer du basket |
1.Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Pierre Brun, j’ai 21 ans, je mesure 2 m 08 et je suis basketteur professionnel à la Chorale de Roanne.
2.Comment êtes vous venu au basket ?
Mon père est un ancien basketteur. Dès mon plus jeune âge, j’allais voir ses matchs. Et c’est donc à 6 ans que j’ai commencé le basket à Labarthe sur Lèze (31). Depuis ce jour, je ne peux plus me passer de ce sport.
3.Vous pouvez nous raconter votre parcours ?
J’ai joué pendant 6 ans à Labarthe sur Lèze (31) où j’ai évolué dans les différentes catégories jeunes avec notamment mon père qui était entraîneur. Puis, j’ai déménagé et j’ai joué une année avec Auterive (31) puis une année avec Pamiers (09). Durant ces années. J’ai fait toutes les sélections départementales (Haute-Garonne) et régionales (Midi-Pyrénées). Pour ma deuxième année U15, je suis parti jouer à Tarbes-Lourdes (65) pendant deux ans où j’ai joué en championnat de France et gagné le titre de Champion de France Poule Basse. En deuxième année U18, je me retrouve au centre de formation de la Chorale de Roanne où j’ai évolué d’année en année et finit par signer mon premier contrat professionnel.
Je m’appelle Pierre Brun, j’ai 21 ans, je mesure 2 m 08 et je suis basketteur professionnel à la Chorale de Roanne.
2.Comment êtes vous venu au basket ?
Mon père est un ancien basketteur. Dès mon plus jeune âge, j’allais voir ses matchs. Et c’est donc à 6 ans que j’ai commencé le basket à Labarthe sur Lèze (31). Depuis ce jour, je ne peux plus me passer de ce sport.
3.Vous pouvez nous raconter votre parcours ?
J’ai joué pendant 6 ans à Labarthe sur Lèze (31) où j’ai évolué dans les différentes catégories jeunes avec notamment mon père qui était entraîneur. Puis, j’ai déménagé et j’ai joué une année avec Auterive (31) puis une année avec Pamiers (09). Durant ces années. J’ai fait toutes les sélections départementales (Haute-Garonne) et régionales (Midi-Pyrénées). Pour ma deuxième année U15, je suis parti jouer à Tarbes-Lourdes (65) pendant deux ans où j’ai joué en championnat de France et gagné le titre de Champion de France Poule Basse. En deuxième année U18, je me retrouve au centre de formation de la Chorale de Roanne où j’ai évolué d’année en année et finit par signer mon premier contrat professionnel.
J'ai repris confiance en mon jeu |
4.Qu'aimez-vous à Roanne
Roanne est un club très familial et un endroit sain. La ville n’est pas grande, et on ne peut que rester concentré sur le basket tout en pouvant décompresser quelques fois. De plus, le club nous met toujours dans les meilleures conditions pour qu’on puisse performer sur le terrain.
5.Que pensez-vous de la saison de votre équipe ?
Notre saison se passe très bien pour l’instant. Nous sommes aujourd’hui 3ème du championnat et nous sommes dans nos objectifs fixés en début de saison. Nous voulons bien évidemment aller chercher plus. Nous avons une grosse équipe avec 11 joueurs et nous continuons de progresser pour être prêts pour les play-offs.
Et la vôtre ?
D’un point de vue personnel, j’ai connu un début de saison très compliqué avec très peu de temps de jeu et des doutes. Du coup, je suis retourné avec l’équipe espoir qui évolue en National 3 pour avoir plus de minutes de jeu et prendre plus d’initiatives. Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux. Au fil des semaines, j’ai repris confiance en mon jeu, et match après match je gagne de plus en plus de temps de jeu.
6.Comment vous voyez la suite de votre carrière ?
J’aimerais jouer en Europe, et surtout l’Euroleague. Mon rêve serait l’Espagne, mais des championnats comme la Grèce, l’Italie, l’Allemagne ou la Lituanie me tenteraient aussi. En vérité, j’aimerais me servir du basket pour découvrir d’autres pays et d’autres cultures. Bien évidemment, je ne refuserais pas d’évoluer en NBA.
Puis, après avoir goûté aux équipes de France jeunes, j’aimerais bien évidemment pouvoir reporter et défendre les couleurs de mon pays.
© Fournies par Paul Brun
On pourrait jouer les yeux fermés ensemble |
6.En 2016, vous participé à l'Euro U20, que retenez vous de cette compétition ?
Au niveau collectif, cette compétition a été compliquée. On finit 13 ème sur 16. Mais d’un point de vue personnel, ce fut très enrichissant. C’est toujours un grand plaisir mais surtout un bon défi de se frotter aux meilleurs joueurs européens. Quand on voit des joueurs comme Markkanen (Chicago Bulls) ou Sabonis (Indiana Pacers) qui évoluent actuellement en NBA et contre qui je me suis frotté, on se dit qu’on n’est pas très loin non plus et ça nous motive à continuer de travailler pour les rejoindre de l’autre côté de l’Atlantique. 8.Parlez-nous de la relation que vous avez avec votre frère, aussi fait du basket, et dans le même club que vous qui plus est ? Mon petit frère Mathieu a 2 ans de moins que moi. Ça fait 5 ans qu’il évolue à la Chorale de Roanne à mes côtés. C’est toujours un immense plaisir de jouer avec lui. Puis la connexion entre nous est facile. On pourrait jouer les yeux fermés ensemble. En dehors du basket, nous avons les mêmes passions. Nous faisons beaucoup de vélo ensemble, ainsi que de la randonnée. Nous sommes de grands amateurs de montagne. 9.Vous vous servez de cette relation fraternelle pour performer sur le terrain ? Cette relation nous permet évidemment de performer sur le terrain. Quand ça va mal pour l’un de nous deux, l’autre est toujours là pour le soutenir ; et quand il a bien fait une chose, l’autre est là pour le féliciter aussi. Ensemble nous ne formons qu’un. Et puis comme dit le dicton : « tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». |
Par Hugo Bâcle